10/_Les dialogues de « Celle que j’aime » étaient-ils très écrits ou y avait-il la liberté d’improviser ?

Elie Chouraqui : Tout était très écrit. Quand les dialogues doivent aller vite, qu’ils doivent être très percutants, très drôles, il faut que même les silences soient écrits. Après évidemment, les acteurs s’emparent du texte. Ils peuvent changer un mot. La structure des scènes ne change pratiquement jamais.
Je crois que c’est une aberration de croire que parce qu’une scène est vraiment réussie, parce qu’elle est vraiment drôle, tout ça se fait dans une sorte de naturalisme, que c’est improvisé. Au contraire, c’est parce que c’est très écrit.
« Le Déjeuner sur l’herbe » a-t-il été fabriqué en deux coups de pinceau ? Non. On arrive à sentir l’odeur de l’herbe et de l’eau parce que le peintre y a travaillé pendant des jours, des mois et peut-être des années.
Isabelle (Barbara Schulz) et son ex-mari (Gérard Darmon).
Je crois que c’est une aberration de croire que parce qu’une scène est vraiment réussie, parce qu’elle est vraiment drôle, tout ça se fait dans une sorte de naturalisme, que c’est improvisé. Au contraire, c’est parce que c’est très écrit.
« Le Déjeuner sur l’herbe » a-t-il été fabriqué en deux coups de pinceau ? Non. On arrive à sentir l’odeur de l’herbe et de l’eau parce que le peintre y a travaillé pendant des jours, des mois et peut-être des années.
Isabelle (Barbara Schulz) et son ex-mari (Gérard Darmon).