9/_Parlons des clins d’œil qu’il y a dans le film, à Jacques Demy, à Sautet, à Lelouch.

Elie Chouraqui : Lelouch est un homme que j’aime beaucoup et avec qui j’ai commencé ma vie de cinéaste. Contrairement à beaucoup, je l’ai toujours admiré.
Aujourd’hui on est en train de le redécouvrir, comme si Claude était un personnage qui apparaissait dans le paysage cinématographique mondial. Moi je pense que vers les années 2150, le plus tard possible, quand il disparaîtra, les journalistes se rendront compte que c’est l’un des plus grands cinéastes du 21ème siècle.
Comme Sautet, comme tous les gens qui m’ont donné envie de faire du cinéma. Ils ont su raconter des histoires humaines, proches, bouleversantes, touchantes.
Jacques Demy aussi d’une certaine façon. Le courage de Jacques Demy est extraordinaire, il fait des films où il peint tout en jaune, en rose. Il peut être à deux doigts du ridicule et pourtant ses films sont des chefs-d’œuvre qui deviennent des films cultes.
Tous ces cinéastes-là, qui ont fait mon adolescence, consciemment ou inconsciemment, j’ai toujours le désir de leur rendre hommage, de les remercier de nous avoir donné ce plaisir face à l’écran, d’avoir décrit des personnages en allant fouiller au fond de leur âme, en remontant à la surface leurs sentiments pour les montrer au spectateur.
Ces hommes et ces femmes, je leur ai toujours tiré un coup de chapeau.
Achille (Anton Balekdjian) et ses parents divorcés (Barbara Schulz et Gérard Darmon).
Aujourd’hui on est en train de le redécouvrir, comme si Claude était un personnage qui apparaissait dans le paysage cinématographique mondial. Moi je pense que vers les années 2150, le plus tard possible, quand il disparaîtra, les journalistes se rendront compte que c’est l’un des plus grands cinéastes du 21ème siècle.
Comme Sautet, comme tous les gens qui m’ont donné envie de faire du cinéma. Ils ont su raconter des histoires humaines, proches, bouleversantes, touchantes.
Jacques Demy aussi d’une certaine façon. Le courage de Jacques Demy est extraordinaire, il fait des films où il peint tout en jaune, en rose. Il peut être à deux doigts du ridicule et pourtant ses films sont des chefs-d’œuvre qui deviennent des films cultes.
Tous ces cinéastes-là, qui ont fait mon adolescence, consciemment ou inconsciemment, j’ai toujours le désir de leur rendre hommage, de les remercier de nous avoir donné ce plaisir face à l’écran, d’avoir décrit des personnages en allant fouiller au fond de leur âme, en remontant à la surface leurs sentiments pour les montrer au spectateur.
Ces hommes et ces femmes, je leur ai toujours tiré un coup de chapeau.
Achille (Anton Balekdjian) et ses parents divorcés (Barbara Schulz et Gérard Darmon).