jeudi : il faut tenir
Avec ce programme minceur, les jours se suivent et se ressemblent. Avec trois variations de plats et de desserts, le troisième jour, vous en avez fait le tour. C'est donc avec un peu de lassitude que je déguste ma purée carotte-pomme de terre du déjeuner (même si c'est la préparation salée que je préfère parce que la plus facile à préparer).
Dommage qu'en plus des coupe-faim, on n'ait pas encore inventé les "zappe-effluves" qui s'échappent des portes ouvertes des boulangeries, des rôtissoires posées sur le trottoir des boucheries, et celles qui émanent aussi des assiettes de nos voisins et voisines de table.
Dans la foulée, les chercheurs pourraient s'attarder aussi sur les effets bénéfiques d'une vision sélective de ce qui nous entoure. Dans ces circonstances, pouvoir faire disparaître par exemple les gâteaux, saucissons et quiches luisantes qu'on peut trouver aux mêmes endroits. Cela pour dire que la privation aiguise les sens. Et rend l'effort plus nécessaire encore pour résister à la tentation.
Mais ne rêvons pas. En Occident, l'abondance de biens et d'aliments entraîne des désordres et addictions contre lesquels nous sommes bien en peine de devoir lutter. Apprendre à manger moins, moins de viande, moins de gras, moins de sucre. Apprendre à apprécier le goût des légumes frais, des fruits, des céréales. Tel est notre sort désormais. Mais un sort finalement bien enviable, quand on y réfléchit.
Pourquoi est-ce si difficile d'éliminer les kilos accumulés ? Le conditionnement, la recherche du plaisir facile, la compensation d'autres frustrations... Tiens, me voilà en pleine digression existentielle. Pour être plus prosaïque, "on est foutu, on mange trop, mais qu'est-ce qu'on fera quand on sera gros ?" chantait Souchon. Je chercherai à manger moins et à garder la ligne, quoi qu'il m'en coûte. Telle est à présent ma réponse.
> pourquoi moi ?
> les jours d'avant
> lundi - bonjour régime, adieu bombance
> mardi - bouger et sourire
> mercredi - 1ers résultats
> jeudi - il faut tenir
> vendredi, samedi, dimanche - et maintenant…
< retour introduction…
Dommage qu'en plus des coupe-faim, on n'ait pas encore inventé les "zappe-effluves" qui s'échappent des portes ouvertes des boulangeries, des rôtissoires posées sur le trottoir des boucheries, et celles qui émanent aussi des assiettes de nos voisins et voisines de table.
Dans la foulée, les chercheurs pourraient s'attarder aussi sur les effets bénéfiques d'une vision sélective de ce qui nous entoure. Dans ces circonstances, pouvoir faire disparaître par exemple les gâteaux, saucissons et quiches luisantes qu'on peut trouver aux mêmes endroits. Cela pour dire que la privation aiguise les sens. Et rend l'effort plus nécessaire encore pour résister à la tentation.
Mais ne rêvons pas. En Occident, l'abondance de biens et d'aliments entraîne des désordres et addictions contre lesquels nous sommes bien en peine de devoir lutter. Apprendre à manger moins, moins de viande, moins de gras, moins de sucre. Apprendre à apprécier le goût des légumes frais, des fruits, des céréales. Tel est notre sort désormais. Mais un sort finalement bien enviable, quand on y réfléchit.
Pourquoi est-ce si difficile d'éliminer les kilos accumulés ? Le conditionnement, la recherche du plaisir facile, la compensation d'autres frustrations... Tiens, me voilà en pleine digression existentielle. Pour être plus prosaïque, "on est foutu, on mange trop, mais qu'est-ce qu'on fera quand on sera gros ?" chantait Souchon. Je chercherai à manger moins et à garder la ligne, quoi qu'il m'en coûte. Telle est à présent ma réponse.
> pourquoi moi ?
> les jours d'avant
> lundi - bonjour régime, adieu bombance
> mardi - bouger et sourire
> mercredi - 1ers résultats
> jeudi - il faut tenir
> vendredi, samedi, dimanche - et maintenant…
< retour introduction…