"La dépendance, nous en sommes tous peu ou prou affectés"
Francis - Je suis parfaitement d’accord avec Vincent pour affirmer que la dépendance n’est pas de l’amour et que l’amour n’est pas de la dépendance. Dans notre soirée nous n’avons pas su exprimer clairement la dépendance au sens fort du terme ni la distinguer des phénomènes normaux semblables qui surgissent dans une relation intime.
Je dirais que la dépendance au sens fort du terme est un attachement pathologique particulier qui a pour origine une relation parent-enfant anormale qui induit une incapacité structurelle à réagir sainement pour soi face à l’autre, une carence foncière d’autonomie affective et comportementale vis-à-vis de son conjoint.
Nous en sommes tous peu ou prou affectés de 100% à 0% selon notre histoire et c’est à cela que nous devons veiller, chez nous d’abord, et chez l’autre ensuite pour établir un couple sain. En dehors de ça la vie relationnelle et amoureuse apporte un attachement qui est parfaitement sain et nécessaire et donc aussi de la souffrance dans certaines situations.
Ce n’est pas parce qu’ils se ressemblent que des phénomènes semblables sont de même nature. Sachons distinguer, et accepter, l’attachement et la souffrance normale inhérente à une relation intime forte.
J’espère que cela peut contribuer à dissiper les malentendus de la soirée et le fantôme de la dépendance dans le couple.
Marina - Merci Francis, je suis d'accord avec toi et sur ce que tu écris. Ce qui m'attriste, c'est que des personnes (dont mon ex) mettent tout dans le même sac et comme on dit "jetent le bébé avec l'eau du bain". La peur de "dépendre" de l'autre et de l'amour, les amènent à se réfugier dans une solitude affective qu'ils appellent "indépendance".
Je dirais que la dépendance au sens fort du terme est un attachement pathologique particulier qui a pour origine une relation parent-enfant anormale qui induit une incapacité structurelle à réagir sainement pour soi face à l’autre, une carence foncière d’autonomie affective et comportementale vis-à-vis de son conjoint.
Nous en sommes tous peu ou prou affectés de 100% à 0% selon notre histoire et c’est à cela que nous devons veiller, chez nous d’abord, et chez l’autre ensuite pour établir un couple sain. En dehors de ça la vie relationnelle et amoureuse apporte un attachement qui est parfaitement sain et nécessaire et donc aussi de la souffrance dans certaines situations.
Ce n’est pas parce qu’ils se ressemblent que des phénomènes semblables sont de même nature. Sachons distinguer, et accepter, l’attachement et la souffrance normale inhérente à une relation intime forte.
J’espère que cela peut contribuer à dissiper les malentendus de la soirée et le fantôme de la dépendance dans le couple.
Marina - Merci Francis, je suis d'accord avec toi et sur ce que tu écris. Ce qui m'attriste, c'est que des personnes (dont mon ex) mettent tout dans le même sac et comme on dit "jetent le bébé avec l'eau du bain". La peur de "dépendre" de l'autre et de l'amour, les amènent à se réfugier dans une solitude affective qu'ils appellent "indépendance".