La question à ne jamais se poser : Que vont-ils penser de moi ?
Notre championne fit ensuite au public cette mise en garde : "Si vous n’êtes pas en mesure d'identifier ce qui bloque votre chemin, vous ne serez jamais en mesure de progresser et d'atteindre vos objectifs."
Le PDG d'une multinationale, actuellement confronté à une totale précarité, approuva cette observation. Il se disait qu’il y avait tellement d'incertitude pour l'avenir qu’on avait qu'un seul choix : imaginer le pire ou le meilleur. Cela revenait à créer sa propre illusion active dans sa chambre noire. "Sans cette faculté, on dérape et on quitte l’aventure", conclut-il.
"Alors, quelle barrière faut-il franchir ?" s’enquit un journaliste. La championne répondit : "Une méchante épée qui peut vous couper en deux si vous tombez sur elle. Cette épée, c’est cette question que l’on se pose : que vont-ils penser de moi ? Combien de fois avez-vous été déchiré par cette interrogation dernièrement ?"
"Si j'avais eu peur d'aller seins nus et si je m’étais demandé : "que vont-ils penser de moi ?" je n'aurais jamais pu remporter ce concours."
Elle avait raison. Et nous serions moins riches sans cette intervention et le plaisir d’avoir vu cette pensée affûtée se mouvoir dans la chambre de torture obscure avec son agilité et sa merveilleuse habileté.
L'émission s’achevait mais personne ne partait ! Il était minuit passé. La championne fut encore mitraillée de questions des quatre coins de la planète. Êtes-vous mariée ? Que pensez-vous de l'avortement ? Êtes-vous gay ? Puis-je vous inviter à dîner ? Cette dernière question avait été posée par un multimilliardaire. Où allez-vous en vacances l'été prochain ? Y aura-t-il une guerre des monnaies ? Croyez-vous en Dieu, en la réincarnation, au pouvoir de l'argent, à l'ignorance...
Il me faut arrêter ici cet article qui risque de dépasser les limites pour être publié. Donc, j'espère que vous avez apprécié cette histoire d’émission de téléréalité fictive.
Je dois m'excuser à propos de la championne : il va être difficile pour quiconque de la retrouver, puisqu’elle a été créée dans ma chambre noire et s’est fondue dans l'obscurité maintenant que je mets fin à ce paragraphe.
Bonne chance à vous pour vos véritables aventures !
Le PDG d'une multinationale, actuellement confronté à une totale précarité, approuva cette observation. Il se disait qu’il y avait tellement d'incertitude pour l'avenir qu’on avait qu'un seul choix : imaginer le pire ou le meilleur. Cela revenait à créer sa propre illusion active dans sa chambre noire. "Sans cette faculté, on dérape et on quitte l’aventure", conclut-il.
"Alors, quelle barrière faut-il franchir ?" s’enquit un journaliste. La championne répondit : "Une méchante épée qui peut vous couper en deux si vous tombez sur elle. Cette épée, c’est cette question que l’on se pose : que vont-ils penser de moi ? Combien de fois avez-vous été déchiré par cette interrogation dernièrement ?"
"Si j'avais eu peur d'aller seins nus et si je m’étais demandé : "que vont-ils penser de moi ?" je n'aurais jamais pu remporter ce concours."
Elle avait raison. Et nous serions moins riches sans cette intervention et le plaisir d’avoir vu cette pensée affûtée se mouvoir dans la chambre de torture obscure avec son agilité et sa merveilleuse habileté.
L'émission s’achevait mais personne ne partait ! Il était minuit passé. La championne fut encore mitraillée de questions des quatre coins de la planète. Êtes-vous mariée ? Que pensez-vous de l'avortement ? Êtes-vous gay ? Puis-je vous inviter à dîner ? Cette dernière question avait été posée par un multimilliardaire. Où allez-vous en vacances l'été prochain ? Y aura-t-il une guerre des monnaies ? Croyez-vous en Dieu, en la réincarnation, au pouvoir de l'argent, à l'ignorance...
Il me faut arrêter ici cet article qui risque de dépasser les limites pour être publié. Donc, j'espère que vous avez apprécié cette histoire d’émission de téléréalité fictive.
Je dois m'excuser à propos de la championne : il va être difficile pour quiconque de la retrouver, puisqu’elle a été créée dans ma chambre noire et s’est fondue dans l'obscurité maintenant que je mets fin à ce paragraphe.
Bonne chance à vous pour vos véritables aventures !