Avez-vous peur du noir ?
Le premier concurrent entré dans la chambre a entendu un bruit sourd 60 secondes après avoir passé la porte, le cœur palpitant.
Quand la porte s’est refermée derrière lui, il s’est aperçu qu'il ne pouvait même pas voir ses mains. La pièce était plongée dans le noir, étrangement silencieuse et vide. Du moins c’est ce qu’il pensait, jusqu'à ce qu'il marche sur ce qui semblait être un œuf cru sur le sol. Le public a eu le souffle coupé quand il a vu cet homme massif s'effondrer sur le sol.
Quand la porte s’est refermée derrière lui, il s’est aperçu qu'il ne pouvait même pas voir ses mains. La pièce était plongée dans le noir, étrangement silencieuse et vide. Du moins c’est ce qu’il pensait, jusqu'à ce qu'il marche sur ce qui semblait être un œuf cru sur le sol. Le public a eu le souffle coupé quand il a vu cet homme massif s'effondrer sur le sol.
Une sonnerie de rappel a résonné aux oreilles du candidat pour annoncer qu’il devait continuer sa marche. L'homme s’est relevé et courageusement a poursuivi son avancée, avant d’être stoppé par le bord saillant d'une petite table.
Quand on se cogne la rotule sur un obstacle anguleux, cela fait très mal ! Cette fois, il ne pouvait plus marcher, il boitait, sous le regard attentif et semi-sadique de l'auditoire.
Deux minutes plus tard, il a glissé sur une tache d'huile et s’est retrouvé de nouveau projeté sur le sol en béton. Alors qu’il tentait de se relever, il a senti sous sa main une arrête tranchante comme un rasoir. Il s’est demandé : "Est-il possible que je me sois coupé ?" C’était le cas. Il pouvait maintenant sentir du sang couler de la plaie. Un sang noir car tout ce qu'il pouvait voir, c’était du noir autour de lui.
Il se dit qu’il serait fou de continuer, et il a crié : "Stop !" vers le micro attaché à son poignet.
La porte s'est ouverte et il a été escorté au service des urgences pour être examiné avant de rejoindre le public. Il était le premier d'une longue série de perdants qui s’est allongée rapidement.
Certains glissèrent sur des peaux de bananes, se tapèrent la tête contre des meubles en bois dur, trébuchèrent dans des trous et tombèrent sur des tessons de bouteilles, sous les regards anxieux de ceux qui les suivaient chez eux sur leur écran de télévision.
Avaient-ils vraiment envie d’assister à ce genre de spectacle, ou était-ce l'énormité du gain et le battage médiatique qui les obligeaient à souffrir en suivant des yeux les candidats ?
Après chaque round, ceux qui abandonnaient étaient évacués comme le seraient des victimes de guerre. Les vêtements sur mesure étaient couverts de sang et de taches d'huile noire, les chevelures étaient en bataille. Le regard éperdu de ces hommes et femmes défaits s’affichait sur écran géant.
Était-ce la cupidité ou la folie qui poussait ces personnes à tenter de relever cette "mission impossible" avec toute la souffrance et le risque de mourir qu’elle supposait ?
•> SUITE : dépasser les obstacles invisibles
Quand on se cogne la rotule sur un obstacle anguleux, cela fait très mal ! Cette fois, il ne pouvait plus marcher, il boitait, sous le regard attentif et semi-sadique de l'auditoire.
Deux minutes plus tard, il a glissé sur une tache d'huile et s’est retrouvé de nouveau projeté sur le sol en béton. Alors qu’il tentait de se relever, il a senti sous sa main une arrête tranchante comme un rasoir. Il s’est demandé : "Est-il possible que je me sois coupé ?" C’était le cas. Il pouvait maintenant sentir du sang couler de la plaie. Un sang noir car tout ce qu'il pouvait voir, c’était du noir autour de lui.
Il se dit qu’il serait fou de continuer, et il a crié : "Stop !" vers le micro attaché à son poignet.
La porte s'est ouverte et il a été escorté au service des urgences pour être examiné avant de rejoindre le public. Il était le premier d'une longue série de perdants qui s’est allongée rapidement.
Certains glissèrent sur des peaux de bananes, se tapèrent la tête contre des meubles en bois dur, trébuchèrent dans des trous et tombèrent sur des tessons de bouteilles, sous les regards anxieux de ceux qui les suivaient chez eux sur leur écran de télévision.
Avaient-ils vraiment envie d’assister à ce genre de spectacle, ou était-ce l'énormité du gain et le battage médiatique qui les obligeaient à souffrir en suivant des yeux les candidats ?
Après chaque round, ceux qui abandonnaient étaient évacués comme le seraient des victimes de guerre. Les vêtements sur mesure étaient couverts de sang et de taches d'huile noire, les chevelures étaient en bataille. Le regard éperdu de ces hommes et femmes défaits s’affichait sur écran géant.
Était-ce la cupidité ou la folie qui poussait ces personnes à tenter de relever cette "mission impossible" avec toute la souffrance et le risque de mourir qu’elle supposait ?
•> SUITE : dépasser les obstacles invisibles