pourquoi des couples qui s'aiment décident-ils de se séparer ?

Malgré toutes les avanies connues de la vie de couple, on est encore quelques-unes à avoir poussé les plaisirs de l'aventure jusqu'au mariage.

Transcendée par la flamme, on se targuait de réhabiliter cette valeur tombée en désuétude : s'unir pour le meilleur et pour le pire. Et pour l'éternité.

En théorie. Puisqu'en réalité la moitié des unions capotent. Mais on y croyait. On voulait se persuader que demain serait ce qu'on en ferait.
 
Ce que sera demain, il y en a qui le savent et qui le disent : ceux qui ont échoué. Dur de ne pas être ébranlée par les visions d'Apocalypse qu'ils nous délivrent sur l'expérience traumatisante d'un couple en phase aigüe de mésentente.

Plus tard, même les gosses se liguent contre le fragile équilibre familial : "Dites, pourquoi vouz'êtes pas divorcés comme les autres ?"

Le ver est dans le fruit. Il n'a plus qu'à faire son œuvre.

Conditionnés, on commence à trouver que les petits riens dont on s'accommodait tant bien que mal deviennent insupportables. Jusqu'au jour où l'on finit par céder à la pression commune et par être convaincue du bien-fondé d'une séparation.
 
Comme Alexandra et Gilles, finalement pas si traumatisés que ça. Le genre famille éclatée, tout le monde le dit, c'est furieusement tendance.


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