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Yves, pour conclure - Je vis depuis plus de 20 ans avec Liselotte. Ca nous a permit de réfléchir à ce qu'est un couple. Pour moi, c'est un modèle. Le mien n'est certainement pas le sien mais ils ont tendance à se rapprocher. Nous avons nos mythes, nos histoires, nos rituels. Et puis des projets. Il y en a que nous n'avons pas voulu et qui se sont imposés. Alors comment faire face à ça ?
Dans la légèreté. En trouvant un équilibre entre espace et investissement. Si je tiens vraiment à mon couple, ça s'écroule. Si je n'y tiens pas, ça dure. Il faut parfois la laisser filer pour qu'elle revienne. Et puis mes besoins ne sont pas les siens. Comment se satisfaire ? Les hommes et les femmes, c'est comme les animaux, il y a les vrais et les faux besoins. Ça évolue. L'intellect et le cœur évoluent.
La question est : qui suis-je ? D'abord, je me vis dans un mythe. Le premier mythe, c'est : je suis éternel. L'autre mythe, plus difficile à comprendre, c'est que je suis multiple. Je désire plusieurs personnes. Alors comment dois-je participer au couple ? Comment me nourrir et me gérer moi-même ? En étant adulte, autonome. La dépendance, c'est agréable mais c'est une catastrophe. J'ai essayé d'être le plus possible indépendant.
Séduire l'autre, c'est bien mais savoir qui est l'autre, c'est mieux. Il s'agit de faire attention à l'autre. Pas forcément satisfaire ses besoins parce que ce ne sont peut-être pas les bons mais se poser la question : qui est-elle ? Avant de pouvoir y répondre, ça prend du temps et ça dure.
Parler du couple positivement, c'est le nourrir, lui apporter de l'engrais, c'est le construire. Enfin, il y a le partage. Donner pour le plaisir, donner sans rien attendre en retour. Ma chienne, quand elle veut quelque chose, elle s'assied devant moi et elle me regarde. On ne peut que craquer et lui donner ce qu'elle attend. Elle s'en va et elle est heureuse. Et bien j'aimerais pouvoir faire pareil.
Le dernier mot revient à Liselotte - Saint-Exupéry disait : on ne voit bien qu'avec le cœur. Et dans un couple, c'est important de voir avec le cœur, d'être dans le ressenti et non pas dans l'intellect. L'amour gratuit, sans marchandage, c'est l'idéal mais le chemin est long et on ne peut pas le faire seule.
Dans la légèreté. En trouvant un équilibre entre espace et investissement. Si je tiens vraiment à mon couple, ça s'écroule. Si je n'y tiens pas, ça dure. Il faut parfois la laisser filer pour qu'elle revienne. Et puis mes besoins ne sont pas les siens. Comment se satisfaire ? Les hommes et les femmes, c'est comme les animaux, il y a les vrais et les faux besoins. Ça évolue. L'intellect et le cœur évoluent.
La question est : qui suis-je ? D'abord, je me vis dans un mythe. Le premier mythe, c'est : je suis éternel. L'autre mythe, plus difficile à comprendre, c'est que je suis multiple. Je désire plusieurs personnes. Alors comment dois-je participer au couple ? Comment me nourrir et me gérer moi-même ? En étant adulte, autonome. La dépendance, c'est agréable mais c'est une catastrophe. J'ai essayé d'être le plus possible indépendant.
Séduire l'autre, c'est bien mais savoir qui est l'autre, c'est mieux. Il s'agit de faire attention à l'autre. Pas forcément satisfaire ses besoins parce que ce ne sont peut-être pas les bons mais se poser la question : qui est-elle ? Avant de pouvoir y répondre, ça prend du temps et ça dure.
Parler du couple positivement, c'est le nourrir, lui apporter de l'engrais, c'est le construire. Enfin, il y a le partage. Donner pour le plaisir, donner sans rien attendre en retour. Ma chienne, quand elle veut quelque chose, elle s'assied devant moi et elle me regarde. On ne peut que craquer et lui donner ce qu'elle attend. Elle s'en va et elle est heureuse. Et bien j'aimerais pouvoir faire pareil.
Le dernier mot revient à Liselotte - Saint-Exupéry disait : on ne voit bien qu'avec le cœur. Et dans un couple, c'est important de voir avec le cœur, d'être dans le ressenti et non pas dans l'intellect. L'amour gratuit, sans marchandage, c'est l'idéal mais le chemin est long et on ne peut pas le faire seule.