Les témoignages
Marina • Je me suis posé la question : est-ce que je fais peur aux hommes ? Je pensais que non. J’ai fais une enquête et on me l’a confirmé, je ne fais pas peur aux hommes. Mais j’ai pensé qu’ils avaient peur de dire la vérité parce qu’ils ont parlé de respect. Peut-être à cause de l’âge.
La peur, c’est peut-être génétique : la peur de souffrir, la peur d’une remise en question. Pas pour une simple conversation mais pour une relation. Dans le passé, je faisais moins peur. J’étais dans le moule. Quand je m’en suis éloignée, j’ai ressenti un frémissement parce que les hommes qui ne me connaissaient pas ne savaient pas jusqu’où je pouvais aller. Mais l’objectif pour moi, c’est tout de même de ne pas faire peur aux hommes !
Yves • Là où il n’y a pas de peur, il n’y a pas de plaisir ! Il y a peur parce qu’il y a enjeu, tension, envie. En écoutant l’introduction, ça me fout la trouille de voir ce que les femmes trimballent dans leur tête. Ce salmigondis, ce sont des représentations contradictoires mais c’est intéressant de les entendre. C’est déjà tellement difficile d’être deux. L’amour courtois, c’est une belle référence positive de l’amour, différente d’une relation de pouvoir.
Agnès • J’ai l’impression qu’être une femme, c’est de plus en plus compliqué. On veut être femme mais pas forcément féministe. Est-ce qu’on ne s’isole pas en écartant les hommes ? Je préfère être femme que féministe. En tant que féministe, on demande aux hommes de participer à un bouleversement social et ce n’est pas évident. Mais il y a aussi de la fascination dans la peur.
Christophe • J’ai une grande expérience et j’ai fait peur à beaucoup de femmes et beaucoup de femmes m’ont fait peur pour la même raison : quand elles se souciaient plus de leur bonheur que du mien. On a peur d’être «chosifié», d’être un instrument dont l’autre a besoin. J’ai eu peur de perdre ma liberté et elles, de ne pas me la prendre. Je ne partage pas ton opinion. Vivement le débat.
Élisabeth • Dans mon quotidien, je n’ai pas l’impression de faire peur aux hommes. Il y a des hommes à femmes qui veulent les dominer. L’opposition hommes/femmes est dépassée. Au Pakistan ou en Inde, là il y a vraiment un problème. Si l’on compare, être femme en Occident, c’est un bonheur. Je peux envoyer chier un homme sans être lapidée.
Michel • Les hommes ont-ils peur des femmes ? C’est une bonne et une mauvaise question parce que le débat part d’un postulat : que les hommes ont peur des femmes. Le vrai problème, c’est d’arriver à une complicité. Dans le boulot, on peut jouer, pas dans la vie. J’ai vécu une relation où elle m’a reproché de ne pas vouloir m’engager. Une femme qui a besoin de protection, c’est une logique dans laquelle elle veut que j’entre. Pour s’aimer, il faut s’accepter et trouver l’harmonie avec nos différences.
•••> suite des témoignages
La peur, c’est peut-être génétique : la peur de souffrir, la peur d’une remise en question. Pas pour une simple conversation mais pour une relation. Dans le passé, je faisais moins peur. J’étais dans le moule. Quand je m’en suis éloignée, j’ai ressenti un frémissement parce que les hommes qui ne me connaissaient pas ne savaient pas jusqu’où je pouvais aller. Mais l’objectif pour moi, c’est tout de même de ne pas faire peur aux hommes !
Yves • Là où il n’y a pas de peur, il n’y a pas de plaisir ! Il y a peur parce qu’il y a enjeu, tension, envie. En écoutant l’introduction, ça me fout la trouille de voir ce que les femmes trimballent dans leur tête. Ce salmigondis, ce sont des représentations contradictoires mais c’est intéressant de les entendre. C’est déjà tellement difficile d’être deux. L’amour courtois, c’est une belle référence positive de l’amour, différente d’une relation de pouvoir.
Agnès • J’ai l’impression qu’être une femme, c’est de plus en plus compliqué. On veut être femme mais pas forcément féministe. Est-ce qu’on ne s’isole pas en écartant les hommes ? Je préfère être femme que féministe. En tant que féministe, on demande aux hommes de participer à un bouleversement social et ce n’est pas évident. Mais il y a aussi de la fascination dans la peur.
Christophe • J’ai une grande expérience et j’ai fait peur à beaucoup de femmes et beaucoup de femmes m’ont fait peur pour la même raison : quand elles se souciaient plus de leur bonheur que du mien. On a peur d’être «chosifié», d’être un instrument dont l’autre a besoin. J’ai eu peur de perdre ma liberté et elles, de ne pas me la prendre. Je ne partage pas ton opinion. Vivement le débat.
Élisabeth • Dans mon quotidien, je n’ai pas l’impression de faire peur aux hommes. Il y a des hommes à femmes qui veulent les dominer. L’opposition hommes/femmes est dépassée. Au Pakistan ou en Inde, là il y a vraiment un problème. Si l’on compare, être femme en Occident, c’est un bonheur. Je peux envoyer chier un homme sans être lapidée.
Michel • Les hommes ont-ils peur des femmes ? C’est une bonne et une mauvaise question parce que le débat part d’un postulat : que les hommes ont peur des femmes. Le vrai problème, c’est d’arriver à une complicité. Dans le boulot, on peut jouer, pas dans la vie. J’ai vécu une relation où elle m’a reproché de ne pas vouloir m’engager. Une femme qui a besoin de protection, c’est une logique dans laquelle elle veut que j’entre. Pour s’aimer, il faut s’accepter et trouver l’harmonie avec nos différences.
•••> suite des témoignages