L’ambre jaune de la Baltique : ses origines et ses vertus

On confond parfois l’ambre jaune avec celui utilisé en parfumerie. Les deux matières portent le même nom mais n’ont rien à voir.

Il y a d’une part l’ambre jaune d’origine végétale qui est utilisé essentiellement en joaillerie, en marqueterie ou pour la décoration et il y a d’autre part l’ambre gris, une sécrétion biliaire des cachalots pour se protéger des agressions des calmars dont ils se nourrissent.

Ces congrésions sont évacuées par l'animal marin et forment des blocs poreux à l’odeur musquée qui peuvent flotter à la surface de l’eau du côté des côtes africaines ou en pleine mer. Cet ambre gris sert en parfumerie pour fixer les composants et en savonnerie.

 

Celui qui nous intéresse, l'ambre jaune, provient de la résine fossilisée de certains conifères des bords de la Baltique. Il a servi depuis les temps anciens à réaliser des bijoux, des parures, des talismans et des objets aux fonctions symboliques que l’on a retrouvé lors de fouilles. Le Musée de l'Ambre de la ville de Gdansk est riche d'un grand nombre de ces trésors.

Mais l’ambre a souffert des imitations et des fausses pierres qui ont envahis le marché.

Il n'est pas facile de déterminer s'il s'agit d'ambre véritable sans risquer d'abîmer la pierre . Le moyen le plus efficace consiste à placer une aiguille chauffée à blanc sur l’ambre qui doit alors dégager une odeur de résine de pin.

Quand on frotte vigoureusement l’ambre naturel avec un chiffon doux, il dégage aussi en principe une légère odeur de pin ou de résine. On peut aussi le plonger un court instant dans de l’eau chaude et si l'ambre est véritable, on pourra sentir une odeur de pain brûlé.

Musée de l'Ambre à Gdansk http://mae.pl


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