Dalida, vie de rêve et réalité d’une légende de la chanson

C'est devenu un rendez-vous prisé de la culture. Le succès populaire des expositions de la Mairie de Paris ne se dément pas.

Après Montant, Piem et Willy Ronis, celle consacrée à Dalida qui depuis le mois de mai 2007, date anniversaire de sa disparition fait le plein de visiteurs.

Bertrand Delanoë, l'actuel Maire de Paris, un proche, confident de la chanteuse disparue, tenait personnellement à cet hommage.

Avec l'aval d'Orlando, le frère cadet de Dalida, témoin de son histoire et gardien de sa mémoire, l'exposition retrace la vie mouvementée de Yolanda Gigliotti, dont le nom de scène en trois syllabe, Dalida, est entré dans la légende de la chanson.

De cette vie jalonnée d'une succession d'enregistrements de tubes, de concerts et de shows télévisés, on sait tout et pas grand chose. Pas l'essentiel. Pas ce qui fait que la gloire côtoie la détresse chez une femme que le public ovationne mais dont la vie privée est une succession de rendez-vous manqués avec le bonheur.

L'exposition s'articule autour de trois tranches de vie de la chanteuse. Des débuts de Dalida à la fin des années 60, les années 70 qui marquent un tournant important dans le choix des chansons de son répertoire et les années 80, alors qu'elle est au faîte de sa gloire et que de nouvelles perspectives s'ouvrent à sa carrière.

Icône glamour, en robe de sirène scintillante sous les néons de la scène, Dalida était une femme intelligente, brillante et volontaire. Depuis son premier succès, "Bambino", elle a traversé les vagues du yéyé et du disco sans quitter la route du succès.

Pour la première fois, des documents et objets personnels de la vedette sont dévoilés au public. Cette exposition trace un portrait honnête et pudique d'une femme qui avait, chevillée au corps, l'envie de durer.

Dalida, une vie…
du 11 mai au 8 septembre 2007.
Salle Saint-Jean de l'Hôtel de Ville
5 rue Lobau, 75004 Paris

Tous les jours sauf dimanche et fêtes de 10 H à 19 h.
Entrée libre et gratuite.