Le discours du Roi
En cette heure grave, peut-être la plus décisive de notre histoire,
j’adresse à chaque foyer qui forme mes peuples, tant ici qu’outremer,
ce message prononcé à l’intention de chacun d’entre vous avec autant
de ferveur que si je pouvais entrer dans votre maison pour vous parler
personnellement.
Pour la deuxième fois, dans l’existence de la plupart d’entre nous,
nous sommes en guerre.
A maintes et maintes reprises, cette année, nous avons tenté de trouver
une issue pacifique aux différends nous opposant à ceux qui sont
aujourd’hui nos ennemis.
Mais nos efforts sont restés vains.
Nous voici plongés de force dans ce conflit, car nous sommes tenus de
nous dresser contre un principe, qui s’il devait s’imposer, serait fatal à tout
ordre civilisé dans le monde.
Un tel principe, dépouillé de ses artifices, est sûrement l’expression
de cette doctrine primitive qui veut que la force prime sur le droit.
Au nom de tout ce que nous chérissons, il est inconcevable que nous
refusions de relever ce défi.
C’est dans ce but suprême que j’invite maintenant mon peuple
d’Angleterre et mes peuples d’outremer à épouser notre cause.
Je leur demande de rester calmes, fermes et unis dans l’épreuve.
La tâche sera rude.
Des jours sombres nous attendent, et la guerre ne peut plus désormais
se borner au seul champ de bataille.
Mais nous ne pouvons bien agir que selon notre idée du bien, et,
avec déférence, au nom de notre cause, en appeler à Dieu.
Si tous ensemble, nous restons résolument fidèles à cette cause, alors,
avec l’aide de Dieu, nous vaincrons.
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j’adresse à chaque foyer qui forme mes peuples, tant ici qu’outremer,
ce message prononcé à l’intention de chacun d’entre vous avec autant
de ferveur que si je pouvais entrer dans votre maison pour vous parler
personnellement.
Pour la deuxième fois, dans l’existence de la plupart d’entre nous,
nous sommes en guerre.
A maintes et maintes reprises, cette année, nous avons tenté de trouver
une issue pacifique aux différends nous opposant à ceux qui sont
aujourd’hui nos ennemis.
Mais nos efforts sont restés vains.
Nous voici plongés de force dans ce conflit, car nous sommes tenus de
nous dresser contre un principe, qui s’il devait s’imposer, serait fatal à tout
ordre civilisé dans le monde.
Un tel principe, dépouillé de ses artifices, est sûrement l’expression
de cette doctrine primitive qui veut que la force prime sur le droit.
Au nom de tout ce que nous chérissons, il est inconcevable que nous
refusions de relever ce défi.
C’est dans ce but suprême que j’invite maintenant mon peuple
d’Angleterre et mes peuples d’outremer à épouser notre cause.
Je leur demande de rester calmes, fermes et unis dans l’épreuve.
La tâche sera rude.
Des jours sombres nous attendent, et la guerre ne peut plus désormais
se borner au seul champ de bataille.
Mais nous ne pouvons bien agir que selon notre idée du bien, et,
avec déférence, au nom de notre cause, en appeler à Dieu.
Si tous ensemble, nous restons résolument fidèles à cette cause, alors,
avec l’aide de Dieu, nous vaincrons.
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