L'histoire en tableaux
L'Archiduchesse Marie-Antoinette (détail) - 1769 Ducreux (Joseph)
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"Nous avons fait un beau rêve, voilà tout… ". Cette phrase extraite d'une des dernières lettres rédigées par Marie-Antoinette (1755-1793) était mise en exergue à l'entrée de l'exposition organisée sur la reine, au Grand Palais à Paris.
De cette vie rêvée, il reste le décor, l'architecture, le mobilier, les accessoires. Et pour le vécu, il y a les tableaux. Les grandes étapes qui ont marqué le règne du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette étaient le sujet de cette mise en perspective.
Ce que nous a appris surtout cette exposition qui a réunit 300 oeuvres en provenance de toute l'Europe, c'est le rôle joué par le dessin et la peinture dans les rebondissements de l'histoire.
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"Nous avons fait un beau rêve, voilà tout… ". Cette phrase extraite d'une des dernières lettres rédigées par Marie-Antoinette (1755-1793) était mise en exergue à l'entrée de l'exposition organisée sur la reine, au Grand Palais à Paris.
De cette vie rêvée, il reste le décor, l'architecture, le mobilier, les accessoires. Et pour le vécu, il y a les tableaux. Les grandes étapes qui ont marqué le règne du roi Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette étaient le sujet de cette mise en perspective.
Ce que nous a appris surtout cette exposition qui a réunit 300 oeuvres en provenance de toute l'Europe, c'est le rôle joué par le dessin et la peinture dans les rebondissements de l'histoire.
Portrait d'une future reine
Buste de Marie-Antoinette
1781 - Boizot (Louis-Simon)
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Louis XV (1710-1774) cherchait à nouer une alliance avec la couronne d'Autriche pour le prince héritier, futur Louis XVI (1754-1793).
Dans une société sans média, sans moyen de communication autre que le courrier, avec le cheval comme moyen de locomotion le plus rapide, c'est par un portrait peint en 1769 que les traits de l'archiduchesse Marie-Antoinette, âgée de 15 ans, ont séduit le couple royal français.
Un buste de marbre réalisé la même année servit à présenter la future reine de France en "3 D". Et c'est par une gravure éditée en estampe que l'on fit connaître le visage de la dauphine, future reine de France, à la population.
1781 - Boizot (Louis-Simon)
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Louis XV (1710-1774) cherchait à nouer une alliance avec la couronne d'Autriche pour le prince héritier, futur Louis XVI (1754-1793).
Dans une société sans média, sans moyen de communication autre que le courrier, avec le cheval comme moyen de locomotion le plus rapide, c'est par un portrait peint en 1769 que les traits de l'archiduchesse Marie-Antoinette, âgée de 15 ans, ont séduit le couple royal français.
Un buste de marbre réalisé la même année servit à présenter la future reine de France en "3 D". Et c'est par une gravure éditée en estampe que l'on fit connaître le visage de la dauphine, future reine de France, à la population.
Le refus de l'étiquette
Buste de Marie-Antoinette
1781 - Boizot (Louis-Simon)
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La royauté se devait aussi de faire connaître et admirer son faste et sa grandeur. Après son accession au trône, plusieurs portraits peints commandés par la reine la déçoivent. Les portraits sculptés lui donnent davantage satisfaction.
"Les peintres me tuent et désespèrent" avoue-t-elle avant de s'enthousiasmer plus tard pour son portrait en grand costume de cour, réalisé en 1778 par Elisabeth Vigée Le Brun, qui deviendra son peintre officiel.
D'abord adulée à son arrivée en France, Marie-Antoinette détesta très vite se livrer aux contraintes d'une étiquette que le roi Soleil, Louis XIV, avait rendue très contraignante.
La reine se réfugiait de plus en plus souvent non loin du château de Versailles, au Petit Trianon qu'elle avait fait aménager à grands frais. Des meubles et de la vaisselle de son petit paradis étaient exposés au Grand Palais lors de cette exposition, parmi lesquels figurait son imposant "coffre à bijoux" en acajou massif de la taille d'une armoire.
1781 - Boizot (Louis-Simon)
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La royauté se devait aussi de faire connaître et admirer son faste et sa grandeur. Après son accession au trône, plusieurs portraits peints commandés par la reine la déçoivent. Les portraits sculptés lui donnent davantage satisfaction.
"Les peintres me tuent et désespèrent" avoue-t-elle avant de s'enthousiasmer plus tard pour son portrait en grand costume de cour, réalisé en 1778 par Elisabeth Vigée Le Brun, qui deviendra son peintre officiel.
D'abord adulée à son arrivée en France, Marie-Antoinette détesta très vite se livrer aux contraintes d'une étiquette que le roi Soleil, Louis XIV, avait rendue très contraignante.
La reine se réfugiait de plus en plus souvent non loin du château de Versailles, au Petit Trianon qu'elle avait fait aménager à grands frais. Des meubles et de la vaisselle de son petit paradis étaient exposés au Grand Palais lors de cette exposition, parmi lesquels figurait son imposant "coffre à bijoux" en acajou massif de la taille d'une armoire.
L'affaire du collier
Louis XVI
1775, Duplessis (Joseph-Siffred)
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Il y aura ensuite le fameux épisode du "collier de la reine" dont on pouvait admirer une réplique. Une parure refusée par la Reine mais qui fut achetée en son nom par des escrocs et démontée pour être revendue.
Puis les jours se feront toujours plus sombres quand la révolte se mettra à gronder. La scénographie elle aussi s'assombrissait. La fin de la royauté se passe sous les lazzis et les quolibets d'un peuple enragé.
Une toile commandée par Marie-Antoinette la représente désormais sans apparat, avec ses enfants. Mais des caricatures de plus en plus obscènes circulent qui anéantissent toute tentative de réhabiliter le couple royal.
Un dernier croquis représentait Marie-Antoinette peu de temps avant sa fin. Dans la même salle, on pouvait voir la simple robe de toile écrue que portait la reine déchue en prison.
Le beau rêve s'était achevé.
>>> inspiration Marie-Antoinette
>>> en savoir + sur Marie-Antoinette
Marie-Antoinette
Galeries Nationales du Grand Palais à Paris
Entrée (square Jean Perrin) : 10 € - tarif réduit 8 €
Ouverture tous les jours de 10h à 22h, sauf le jeudi jusqu'à 20h.
Fermé le mardi.
Jusqu'au 30 juin 2008.
www.rmn.fr
1775, Duplessis (Joseph-Siffred)
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Il y aura ensuite le fameux épisode du "collier de la reine" dont on pouvait admirer une réplique. Une parure refusée par la Reine mais qui fut achetée en son nom par des escrocs et démontée pour être revendue.
Puis les jours se feront toujours plus sombres quand la révolte se mettra à gronder. La scénographie elle aussi s'assombrissait. La fin de la royauté se passe sous les lazzis et les quolibets d'un peuple enragé.
Une toile commandée par Marie-Antoinette la représente désormais sans apparat, avec ses enfants. Mais des caricatures de plus en plus obscènes circulent qui anéantissent toute tentative de réhabiliter le couple royal.
Un dernier croquis représentait Marie-Antoinette peu de temps avant sa fin. Dans la même salle, on pouvait voir la simple robe de toile écrue que portait la reine déchue en prison.
Le beau rêve s'était achevé.
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Marie-Antoinette
Galeries Nationales du Grand Palais à Paris
Entrée (square Jean Perrin) : 10 € - tarif réduit 8 €
Ouverture tous les jours de 10h à 22h, sauf le jeudi jusqu'à 20h.
Fermé le mardi.
Jusqu'au 30 juin 2008.
www.rmn.fr