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Marguerite Lalèyê : voyageuse de l'âme et artisane du bien-être
"L'Autre terre" de Marguerite Lalèyê
Née à Lubumbashi en République Démocratique du Congo en 1973, Marguerite Lalèyê vit en Suisse depuis 1997.
Cette artiste aux multiples facettes a su marier ses talents divers pour créer des œuvres très gaies, profondément touchantes et universelles.
Son dernier livre, L’Autre Terre, paru le 23 octobre 2023, est une véritable odyssée personnelle et universelle. Combinant récit, méditation avec une pointe d'animisme, Marguerite Lalèyê propose un voyage introspectif et transformateur.
Son histoire, enrichie de 77 illustrations qu’elle a elle-même réalisées, devient un espace de réflexion et d’action pour les lectrices et les lecteurs.
Chaque page incite à l'introspection et à la mise en œuvre de nouvelles actions pour atteindre une certaine forme de renaissance personnelle.
Rencontre avec une femme dont le prénom évoque une fleur, et dont l’œuvre fait éclore des chemins de vie inédits.
Parlez-nous de cette odyssée que vous avez entreprise et qui est décrite dans votre livre L'Autre Terre.
Marguerite Lalèyê : Il s’agit d’un voyage multidimensionnel qui se déroule encore, puisque c’est celui de la vie. C’est un parcours avec différents moments, différents temps et initiations. La proposition du livre est d’entraîner le lecteur dans une introspection par laquelle je passe moi-même, à travers les mouvements de la vie, de la gestation… pour que cela soit un voyage.
Marguerite Lalèyê : Il s’agit d’un voyage multidimensionnel qui se déroule encore, puisque c’est celui de la vie. C’est un parcours avec différents moments, différents temps et initiations. La proposition du livre est d’entraîner le lecteur dans une introspection par laquelle je passe moi-même, à travers les mouvements de la vie, de la gestation… pour que cela soit un voyage.
Votre livre retrace un parcours de vie riche et varié, axé autour du bien-être. Vous avez de nombreuses casquettes. Comment avez-vous décidé d’écrire ce livre, qui incite les lecteurs à passer à l'action ?
Marguerite Lalèyê : En écrivant de plus en plus, j'ai ressenti le besoin de toucher davantage les lecteurs. En tant que thérapeute, je reçois des personnes en quête de sens, dont les histoires résonnent souvent avec la mienne. Écrire ce livre m'a semblé être une suite logique pour inspirer et apporter quelque chose de précieux. J'ai grandi dans un environnement où l'écriture était valorisée, avec un père écrivain. Mon premier ouvrage et l'encouragement de Claude Luezior, auteur de la préface et lauréat de l’Académie française, m'ont donné le courage de poursuivre cette voie.
Marguerite Lalèyê : En écrivant de plus en plus, j'ai ressenti le besoin de toucher davantage les lecteurs. En tant que thérapeute, je reçois des personnes en quête de sens, dont les histoires résonnent souvent avec la mienne. Écrire ce livre m'a semblé être une suite logique pour inspirer et apporter quelque chose de précieux. J'ai grandi dans un environnement où l'écriture était valorisée, avec un père écrivain. Mon premier ouvrage et l'encouragement de Claude Luezior, auteur de la préface et lauréat de l’Académie française, m'ont donné le courage de poursuivre cette voie.
En tant que thérapeute, en quoi consiste votre travail et quelle est votre formation dans le domaine du bien-être ?
Marguerite Lalèyê : J'ai suivi une formation d'aide familiale et d'accompagnement à domicile, ainsi qu'une formation en massage classique. Mon travail de thérapeute consiste en un accompagnement global où je propose des massages, des soins énergétiques et d'autres thérapies. Je combine mes créations, mes inspirations et ce que j'ai appris pour offrir une thérapie créative et personnalisée.
Marguerite Lalèyê : J'ai suivi une formation d'aide familiale et d'accompagnement à domicile, ainsi qu'une formation en massage classique. Mon travail de thérapeute consiste en un accompagnement global où je propose des massages, des soins énergétiques et d'autres thérapies. Je combine mes créations, mes inspirations et ce que j'ai appris pour offrir une thérapie créative et personnalisée.
Où nos lectrices peuvent-elles vous trouver et pourquoi devraient-elles venir vous consulter, que ce soit pour des douleurs psychologiques, physiques ou un mal-être général ?
Marguerite Lalèyê : Je reçois des personnes pour toutes sortes de maux dans mon cabinet à Fribourg, en Suisse. J'ai également un site internet, www.margueritelaleye.ch, où les gens peuvent me contacter. Je propose des accompagnements à distance via Zoom ou Skype, et j'organise des séminaires et ateliers en France. Les lecteurs peuvent venir me voir pour explorer les thèmes abordés dans mon livre, tels que la quête de soi et de vie.
Marguerite Lalèyê : Je reçois des personnes pour toutes sortes de maux dans mon cabinet à Fribourg, en Suisse. J'ai également un site internet, www.margueritelaleye.ch, où les gens peuvent me contacter. Je propose des accompagnements à distance via Zoom ou Skype, et j'organise des séminaires et ateliers en France. Les lecteurs peuvent venir me voir pour explorer les thèmes abordés dans mon livre, tels que la quête de soi et de vie.
Votre livre aborde des thèmes denses liés au bien-être féminin. Quels sont, selon vous, les principaux ?
Marguerite Lalèyê : En réfléchissant à ma propre histoire et à mes blessures de femme, un thème majeur est la guérison par le corps. Habiter pleinement son corps et faire la paix avec lui est essentiel. Cependant, je vais au-delà du masculin et du féminin qui n’ont pas de sens pour aborder le Vivant, où yin et yang se rejoignent. En tant que femme, il est crucial de cultiver l'amour de soi, la douceur, la force, la puissance et la réconciliation avec soi-même.
Marguerite Lalèyê : En réfléchissant à ma propre histoire et à mes blessures de femme, un thème majeur est la guérison par le corps. Habiter pleinement son corps et faire la paix avec lui est essentiel. Cependant, je vais au-delà du masculin et du féminin qui n’ont pas de sens pour aborder le Vivant, où yin et yang se rejoignent. En tant que femme, il est crucial de cultiver l'amour de soi, la douceur, la force, la puissance et la réconciliation avec soi-même.
Vous parlez de l'universalité de l'âme dans votre livre. À une époque où le mouvement féministe étiquette les gens selon leur couleur de peau, leur religion, pensez-vous que cela contribue au bien-être des femmes, ou prônez-vous une démarche plus ouverte ?
Marguerite Lalèyê : Je prône une démarche beaucoup plus ouverte. À chaque fois que je tente de définir mon ressenti en tant que femme, je me rends compte que je fonctionne davantage en termes d'énergie, de sensations et de nature et que cela a évolué tout au long de ma vie. Plutôt que de m'attacher à des étiquettes, je préfère me concentrer sur le Vivant et non le cérébral, et ce qu'il signifie pour nous en tant qu'êtres humains.
Marguerite Lalèyê : Je prône une démarche beaucoup plus ouverte. À chaque fois que je tente de définir mon ressenti en tant que femme, je me rends compte que je fonctionne davantage en termes d'énergie, de sensations et de nature et que cela a évolué tout au long de ma vie. Plutôt que de m'attacher à des étiquettes, je préfère me concentrer sur le Vivant et non le cérébral, et ce qu'il signifie pour nous en tant qu'êtres humains.
Comment une femme peut-elle savoir qu'elle est coupée du Vivant et comment l'identifier ?
Marguerite Lalèyê : Plutôt que de parler spécifiquement des femmes, je poserais la question ainsi : comment un être humain sait-il qu'il est coupé du Vivant ? Je parlerais plutôt « en tant qu’âme ». Les signes sont souvent liés à nos blessures et difficultés. Si nous rencontrons des obstacles à notre épanouissement, cela peut être un indicateur. Observer ces difficultés, qu'elles soient corporelles ou psychiques, nous aide à comprendre où nous nous sommes éloignés du Vivant.
Quand nous sommes coupés, la vie est plus compliquée. Cela peut être un point de départ qui donne des indications : qu’est-ce qui fait un frein à ce que ma vie soit épanouie ? De quelle manière ce qui m’arrive est relié à la nature dans ce qu’elle est ? Je reviens à la nature. Cela peut être une indication dans les problématiques que je rencontre.
Marguerite Lalèyê : Plutôt que de parler spécifiquement des femmes, je poserais la question ainsi : comment un être humain sait-il qu'il est coupé du Vivant ? Je parlerais plutôt « en tant qu’âme ». Les signes sont souvent liés à nos blessures et difficultés. Si nous rencontrons des obstacles à notre épanouissement, cela peut être un indicateur. Observer ces difficultés, qu'elles soient corporelles ou psychiques, nous aide à comprendre où nous nous sommes éloignés du Vivant.
Quand nous sommes coupés, la vie est plus compliquée. Cela peut être un point de départ qui donne des indications : qu’est-ce qui fait un frein à ce que ma vie soit épanouie ? De quelle manière ce qui m’arrive est relié à la nature dans ce qu’elle est ? Je reviens à la nature. Cela peut être une indication dans les problématiques que je rencontre.
Vous êtes pragmatique dans votre livre et proposez des exercices de bien-être. Pourriez-vous en partager quelques-uns avec nos lectrices ?
Marguerite Lalèyê : Par exemple, en ville, s'arrêter devant un fleuriste et observer une fleur. Prendre le temps de se connecter à la nature, même brièvement, ou simplement respirer en mettant une main sur son ventre. Se reconnecter à son corps, qui est une source de possibles, peut être une première étape. D'autres exercices incluent se masser les mains en y mettant de la conscience et de la présence. Ces petits gestes peuvent faire une grande différence dans notre quotidien.
Marguerite Lalèyê : Par exemple, en ville, s'arrêter devant un fleuriste et observer une fleur. Prendre le temps de se connecter à la nature, même brièvement, ou simplement respirer en mettant une main sur son ventre. Se reconnecter à son corps, qui est une source de possibles, peut être une première étape. D'autres exercices incluent se masser les mains en y mettant de la conscience et de la présence. Ces petits gestes peuvent faire une grande différence dans notre quotidien.
Quels autres gestes de douceur conseillez-vous ?
Marguerite Lalèyê : Se faire des petits cadeaux, s'arrêter au bord d'une rivière pour écouter le son de l'eau, ou regarder le ciel étoilé. Tous ces moments simples peuvent nous reconnecter au Vivant et à nous-mêmes. La nature, avec sa force et sa magie, nous rappelle que cette puissance est également en nous.
Marguerite Lalèyê : Se faire des petits cadeaux, s'arrêter au bord d'une rivière pour écouter le son de l'eau, ou regarder le ciel étoilé. Tous ces moments simples peuvent nous reconnecter au Vivant et à nous-mêmes. La nature, avec sa force et sa magie, nous rappelle que cette puissance est également en nous.
Pensez-vous que votre livre est féministe ?
Marguerite Lalèyê : Je n'ai pas pensé à cette dimension en écrivant. Mon objectif était de sentir la vie, de la traduire et de la partager. Certains pourront peut-être y voir un message féministe, mais ce n'était pas mon intention première.
Marguerite Lalèyê : Je n'ai pas pensé à cette dimension en écrivant. Mon objectif était de sentir la vie, de la traduire et de la partager. Certains pourront peut-être y voir un message féministe, mais ce n'était pas mon intention première.
Vos œuvres sont très colorées et belles. Qu'est-ce que la démarche de création vous a apporté ? Faut-il partir pour mieux se trouver ?
Marguerite Lalèyê : En restant, j'aurais vécu une autre expérience. Le fait de partir m'a permis de prendre du recul et de vivre un voyage intérieur. La créativité, qui m'habite depuis toujours, m'aide à créer des mondes entre le réel et l'imaginaire. Elle me nourrit, m'inspire et me guérit. La guérison, pour moi, c'est réveiller le Vivant en soi.
Que vous est-il arrivé ?
Marguerite Lalèyê : J'ai vécu des moments difficiles durant mon enfance, comme beaucoup de personnes que je rencontre. La créativité m'a aidée à trouver du sens et des chemins de guérison. Les détails de mes créations, souvent superposés et travaillés graphiquement, reflètent ce processus de transformation.
Vous conseillez la méditation. Comment peut-elle améliorer le bien-être ?
Marguerite Lalèyê : La méditation favorise l'acceptation et la pleine conscience. En lâchant le jugement et la résistance, nous permettons au mouvement de la vie de s'organiser naturellement. Intégrer cette présence dans nos activités quotidiennes, même les plus simples, peut aider le corps à mieux se régénérer.
Vous parlez d'acceptation dans le livre, le fait d'être sur pause, de ne pas combattre. Est-ce une clé du bien-être selon vous ?
Marguerite Lalèyê : Oui, l'acceptation permet de lâcher prise et d'ouvrir la créativité. Lorsque nous nous mettons en pause, nous voyons les choses différemment et plus clairement. Le combat crée souvent une tension et une rigidité.
"L'Autre Terre", où est-elle ?
Marguerite Lalèyê : Elle est en nous. C'est cette terre intérieure que nous devons aimer, avec ses saisons, ses facettes et ses dimensions. Aimer notre planète intérieure nous aide à aimer la nature extérieure, car tout est lié. Sans s'aimer soi-même, il est difficile d'aimer la nature.
Marguerite Lalèyê : En restant, j'aurais vécu une autre expérience. Le fait de partir m'a permis de prendre du recul et de vivre un voyage intérieur. La créativité, qui m'habite depuis toujours, m'aide à créer des mondes entre le réel et l'imaginaire. Elle me nourrit, m'inspire et me guérit. La guérison, pour moi, c'est réveiller le Vivant en soi.
Que vous est-il arrivé ?
Marguerite Lalèyê : J'ai vécu des moments difficiles durant mon enfance, comme beaucoup de personnes que je rencontre. La créativité m'a aidée à trouver du sens et des chemins de guérison. Les détails de mes créations, souvent superposés et travaillés graphiquement, reflètent ce processus de transformation.
Vous conseillez la méditation. Comment peut-elle améliorer le bien-être ?
Marguerite Lalèyê : La méditation favorise l'acceptation et la pleine conscience. En lâchant le jugement et la résistance, nous permettons au mouvement de la vie de s'organiser naturellement. Intégrer cette présence dans nos activités quotidiennes, même les plus simples, peut aider le corps à mieux se régénérer.
Vous parlez d'acceptation dans le livre, le fait d'être sur pause, de ne pas combattre. Est-ce une clé du bien-être selon vous ?
Marguerite Lalèyê : Oui, l'acceptation permet de lâcher prise et d'ouvrir la créativité. Lorsque nous nous mettons en pause, nous voyons les choses différemment et plus clairement. Le combat crée souvent une tension et une rigidité.
"L'Autre Terre", où est-elle ?
Marguerite Lalèyê : Elle est en nous. C'est cette terre intérieure que nous devons aimer, avec ses saisons, ses facettes et ses dimensions. Aimer notre planète intérieure nous aide à aimer la nature extérieure, car tout est lié. Sans s'aimer soi-même, il est difficile d'aimer la nature.
Interview de Eloïse Maillot Nespo pour Bookelis.
