Toujours plus de plaisir, avec ou sans partenaire, mode d'emploi

Il y a dans la vie des moments avec, et des périodes sans, des temps de relation amoureuse plus ou moins intense, avec conjoint, lover ou sex-friend, et des temps de diète ou de désert sentimental.

Dernier tabou dans une société à masculinité encore dominante, la masturbation. Pourquoi est-elle communément admise à tous les âges de la vie d'un garçon ? Et pourquoi l'auto-érotisme au féminin est-il encore tellement tabou ?

Culturellement, le retard à combler est immense. À quand le pendant féminin d'un best seller comme celui de Philip Roth, Portnoy et son complexe, autobiographie romancée dans laquelle l'écrivain américain évoque ses plaisirs solitaires et s'enorgueillit de pouvoir projeter son sperme jusqu'au plafond pendant une séance de masturbation.

Les hommes, même en couple, même comblés sexuellement, continuent à se donner occasionnellement de leur main du plaisir, les femmes elles sont sensées attendre et se soumettre au bon plaisir - des autres. 

C'est sur le point de changer. Le petit guide de la masturbation féminine de Julia Piétri par exemple, paru en 2019, est en bonne voie pour faire un formidable carton. De son point de vue : "Une femme qui se masturbe et se donne du plaisir sans culpabiliser est une femme libre."

Pendant la pandémie, la privation de contact a mis en branle de nouvelles habitudes, avec un regain d'intérêt pour les jouets sexuels comme ceux que l'on trouve sur Sinfull. Qu'ils se prêtent aux plaisirs partagés ou à l'extase en solitaire, ils peuvent vous faire susurrer "Oui, oui, oui!" Et quand il s'agit de jouir, on dit trois fois oui.