L’utilisation de contraceptifs hormonaux féminins présente de nombreux avantages. Les différentes molécules utilisées dans ces comprimés (à l’instar d’Adepal, Optilova, Optidril, ou encore Minidril pilule), permettent :
- d’éviter efficacement les grossesses non désirées,
- d’assurer une meilleure planification des naissances,
- d’avoir une sexualité plus épanouie avec votre conjoint ou votre compagnon : plus besoin de s’abstenir pendant les périodes de fécondité,
- de bénéficier de leur action de régulation séborrhée qui soigne l'acné.
La contraception mécanique (préservatif) reste toutefois recommandée en prévention des MST (maladies sexuellement transmissibles) dans le cas d'une relation avec une personne dont vous ne connaissez pas les habitudes sexuelles.
Comme lors de toute prise d'hormones, la prescription médicale des contraceptifs hormonaux est obligatoire afin de contrôler et de limiter les risques liés à cette médication.
Comme lors de toute prise d'hormones, la prescription médicale des contraceptifs hormonaux est obligatoire afin de contrôler et de limiter les risques liés à cette médication.
1 • Un risque thrombo-embolique à surveiller
Le contrôle médical permet de surveiller que l’usage de contraceptifs hormonaux ne vous exposera pas, entre autres, à un risque plus élevé de maladie thrombo-embolique (thrombose veineuse profonde et/ou embolie pulmonaire). De telles situations sont possibles dans la mesure où, des contraceptifs qui ne seraient pas adaptés peuvent induire la formation de caillots sanguins, qui peuvent boucher les veines à certains niveaux de l’organisme.
Tout en étant réversible, cela peut se manifester chez certaines personnes et nécessiter une consultation médicale en cas de :
Tout en étant réversible, cela peut se manifester chez certaines personnes et nécessiter une consultation médicale en cas de :
- douleurs aux jambes,
- grosseur avec sensation de picotements ou d’engourdissement d’une jambe,
- douleurs dans la poitrine avec difficultés à respirer qui peuvent dans le cas de poursuite de l'absorption du type de pilule concernée, provoquer un AVC.
2 • Une prise de poids possible
Les hormones libérées par cette forme de contraception (les oestro-progestatifs) peuvent interférer avec d’autres hormones de l’organisme. Il s’agit notamment de celles impliquées dans le métabolisme, le stockage des nutriments, le contrôle de l’appétit et de la satiété.
La contraception hormonale inadaptée peut entraîner dans certains cas une prise de poids légère et doit être surveillée pour éviter qu'elle ne devienne exagérée.
La contraception hormonale inadaptée peut entraîner dans certains cas une prise de poids légère et doit être surveillée pour éviter qu'elle ne devienne exagérée.
3 • Un risque d’interactions médicamenteuses
Des interactions médicamenteuses potentiellement délétères peuvent survenir lorsque les oestro-progestatifs sont pris en association avec d’autres médicaments. Il est donc conseillé d'éviter de les associer à la prise :
Votre médecin sera bien entendu à même de vous indiquer les mesures de précaution à prendre.
- du millepertuis,
- du dasabuvir,
- de l'association ombitasvir/paritaprévir,
- ou encore d’autres traitements utilisés entre autres dans la prise en charge des cancers hormono-dépendants.
Votre médecin sera bien entendu à même de vous indiquer les mesures de précaution à prendre.
4 • Une efficacité liée à la régularité de la prise
Avec les pilules contraceptives, en cas d’omission de prise, l’efficacité du traitement peut être remise en cause. Il en est de même si un épisode de vomissement survient quelques minutes/heures après la prise orale du comprimé. Des grossesses non désirées pourraient peuvent alors survenir.
5 • Des saignements inopinés
Bien que la prise de contraceptifs hormonaux supprime en général les règles, il est possible que des saignements génitaux se produisent en dehors des règles, avec les effets de retentissement hémodynamique habituels, à compenser si les pertes sont abondantes (anémie et conséquences associées).
6 • Un dysfonctionnement d’autres organes
La prise de contraceptifs hormonaux demande une surveillance du bon fonctionnement d’autres organes. L'action des diverses hormones naturellement fabriquées par l’organisme ne doit pas être perturbée par interaction.
Parmi les organes concernés, on peut citer :
Parmi les organes concernés, on peut citer :
- le cœur (en cas d'hypertension artérielle),
- le foie (en cas d'hépatopathies),
- la vésicule biliaire,
- ou encore le pancréas.
7 • D'autres signes d’intolérance possibles
D’autres effets indésirables de type de céphalées, nausées et vomissements sont dans certains cas possibles, traduisant une mauvaise tolérance au type de contraceptif hormonal prescrit. S’il s’agit d’un anneau contraceptif, ce mode de contraception peut occasionner un inconfort vaginal auquel votre médecin vous permettra de remédier.
Pour toutes ces raisons, la prise de contraceptifs hormonaux est donc subordonnée à une prescription médicale. Un tel traitement doit obligatoirement être encadré par un médecin, dont il s'agit de suivre soigneusement les recommandations pour éviter toute complication.
En cas d’effets indésirables, votre médecin doit être rapidement tenu au courant. Lui seul peut décider de l’arrêt ou de la poursuite de la contraception, et le cas échéant, des nouvelles modalités de médication possibles en ajustant sa prescription.
Pour toutes ces raisons, la prise de contraceptifs hormonaux est donc subordonnée à une prescription médicale. Un tel traitement doit obligatoirement être encadré par un médecin, dont il s'agit de suivre soigneusement les recommandations pour éviter toute complication.
En cas d’effets indésirables, votre médecin doit être rapidement tenu au courant. Lui seul peut décider de l’arrêt ou de la poursuite de la contraception, et le cas échéant, des nouvelles modalités de médication possibles en ajustant sa prescription.
Les différents moyens contraceptifs
Sur le mode d'emploi et l'efficacité des moyens contraceptifs, vous pouvez consulter le fichier d'infographies Contraception – Les moyens de contraception (PDF) réalisée par l’association CoActis Santé pour Ameli.fr.