1 - Choisir les bonnes matières et les bons matériaux
Après la vague du mobilier en plastique coloré qui a envahi les intérieurs à partir des seventies, l'envie de revenir à des matières naturelles pour un environnement plus sain, est aujourd'hui acté.
Le bois issu de forêts à gestion durable (elle laisse aux arbres le temps de se régénérer), dont les qualités sont incontestables (isolant, durable, biodégradable), fait partie des matériaux écologiques par excellence.
Le bois issu de forêts à gestion durable (elle laisse aux arbres le temps de se régénérer), dont les qualités sont incontestables (isolant, durable, biodégradable), fait partie des matériaux écologiques par excellence.
Les isolants, les peintures et les revêtements textiles peuvent diffuser dans l'air des composants volatils dangereux pour la santé. Choisissez de préférence des peintures écologiques biosourcées et des revêtements naturels comme le liège et les tapis de laine ou de sisal.
2 - Ventiler pour dépolluer
La fausse bonne idée serait de penser qu'il faut se protéger de l'air extérieur, pollué par les gaz d'échappement et les fumées industrielles, en restant confinés chez soi, fenêtres fermées.
L'air intérieur des habitations peut être tout aussi malsain, même celles équipées de grilles de ventilation , souvent insuffisantes pour renouveler l'air et le faire circuler dans l'ensemble du logement.
Aérer vos pièces au moins 15 minutes chaque jour est nécessaire pour les assainir.
L'air intérieur des habitations peut être tout aussi malsain, même celles équipées de grilles de ventilation , souvent insuffisantes pour renouveler l'air et le faire circuler dans l'ensemble du logement.
Aérer vos pièces au moins 15 minutes chaque jour est nécessaire pour les assainir.
3 - Lutter contre l'humidité
Dans les logements mal isolés et sans aération, la condensation des gouttelettes d'eau finit par imprégner les murs, ce qui entraîne des moisissures néfastes pour la santé et une odeur de moisi persistante.
Si des travaux d'étanchéité peuvent être nécessaires en cas d'infiltration d'eau, l'assainissement des pièces à l'aide d'un absorbeur d'humidité adapté à la superficie concernée permet de prévenir l'apparition des moisissures et de les éliminer.
Si des travaux d'étanchéité peuvent être nécessaires en cas d'infiltration d'eau, l'assainissement des pièces à l'aide d'un absorbeur d'humidité adapté à la superficie concernée permet de prévenir l'apparition des moisissures et de les éliminer.
4 - Désinfecter avec modération
C'est le paradoxe. On croit se prémunir des infections en faisant usage de produits d'entretien désinfectants partout dans la maison : nettoyant ménager pour les sols et les surfaces de travail, lingettes désinfectantes pour tout ce que l'on touche et savon antimicrobien pour se laver les mains.
Méfiez-vous. Un intérieur trop aseptisé peut nuire à la santé. Les scientifiques ont constaté que plus on se protège du contact avec les microbes et plus la capacité de résistance aux risques d'infection diminue.
Méfiez-vous. Un intérieur trop aseptisé peut nuire à la santé. Les scientifiques ont constaté que plus on se protège du contact avec les microbes et plus la capacité de résistance aux risques d'infection diminue.
5 - Des plantes pour purifier l'air
Puisque la forêt amazonienne est qualifiée de poumon de la planète pour son rôle dans l'absorption du gaz toxique, le monoxyde de carbone (CO), on en déduit que végétaliser son intérieur permet d'en épurer l’air.
C'est vrai, mais il convient de choisir les bonnes variétés. Le programme de recherche PHYTAIR* sur la capture des polluants par les plantes, a permis d'identifier trois plantes d’intérieur ayant une certaine capacité à dépolluer l'air : le dragonnier (photo), le pothos et la plante araignée.
N'utiliser que l'effet des plantes dépolluantes pour assainir l'air est toutefois risqué. L'ADEME conclut que "l’efficacité d’épuration de l’air par les plantes seules est inférieure à l’effet du taux de renouvellement de l’air."
Alors pour un intérieur sain... ouvrez les fenêtres et a-é-rez !
* Programme initié par l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) et les conseils régionaux Nord-Pas de Calais et des Pays de la Loire, financé également par des fonds européens (FEDER).
N'utiliser que l'effet des plantes dépolluantes pour assainir l'air est toutefois risqué. L'ADEME conclut que "l’efficacité d’épuration de l’air par les plantes seules est inférieure à l’effet du taux de renouvellement de l’air."
Alors pour un intérieur sain... ouvrez les fenêtres et a-é-rez !
* Programme initié par l’ADEME (Agence de l'Environnement et de la Maîtrise de l’Énergie) et les conseils régionaux Nord-Pas de Calais et des Pays de la Loire, financé également par des fonds européens (FEDER).