un jour c’est sûr, je serai un oiseau
Affiche pour le Bicentenaire
de la Révolution française
et de la Déclaration des Droits
de l'Homme et des Citoyens (1989)
par Jean-Michel Folon
Coloriste de génie, c'est par l'aquarelle, son art préféré, que Jean-Michel Folon a conquis le succès. S'il a dit à plusieurs reprises qu'il ne comprenait pas ses dessins, les commentaires que Folon a laissé sur ses œuvres apportent quelques lueurs sur ses thèmes d'inspiration.
Il a cherché d'abord à donner une représentation des traumatismes, du stress et de la solitude dans les grandes métropoles où l'homme peut se perdre, noyé dans une mer de signes et de panneaux de signalisation.
"On vit dans la jungle des villes. Et les signaux poussent comme des arbres. A la place des arbres. Et on étouffe sous les flèches qui nous étranglent comme des lianes. La flèche était la première invention de l'homme pour se défendre. Maintenant il faut se défendre contre les flèches. C'est la maladie des villes."
Un sentiment validé par un décompte factuel. Il avait, dit-on, dénombré plus de 1 000 signaux entre Bruxelles et Paris.
Folon est un homme concerné, consterné, révolté par l'oppression et le manque de liberté. Pour Amnesty International, il illustre la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, éditée dans les six langues officielles de l'ONU. La même année, en 1988, il crée le sigle de la Révolution Française et dessine d'un seul trait, à jamais indissociables, trois oiseaux, représentant la liberté, l'égalité et la fraternité.
Claude Roy dira de lui : "Folon essaie de créer un espace pour y faire respirer son espèce : l'espace de l'imagination, de l'insoumission, de la liberté."
Laisser son imaginaire donner une représentation visuelle à une pensée, un roman, un écrit, Folon l'a fait à de nombreuses reprises. Il a illustré La Métamorphose de Kafka, les Chroniques martiennes de Ray Bradbury, les Fables de La Fontaine, l'œuvre complète de Jacques Prévert et des œuvres de Boris Vian et de Guy de Maupassant.
Folon a le sentiment des formes
Son sens des couleurs me ranime
Ses minuits me terrorisent
Ses midis me réchauffent
Que Dieu garde ses arcs-en-ciel
Ray Bradbury
(extrait de Folon à Vascoeuil)
de la Révolution française
et de la Déclaration des Droits
de l'Homme et des Citoyens (1989)
par Jean-Michel Folon
Coloriste de génie, c'est par l'aquarelle, son art préféré, que Jean-Michel Folon a conquis le succès. S'il a dit à plusieurs reprises qu'il ne comprenait pas ses dessins, les commentaires que Folon a laissé sur ses œuvres apportent quelques lueurs sur ses thèmes d'inspiration.
Il a cherché d'abord à donner une représentation des traumatismes, du stress et de la solitude dans les grandes métropoles où l'homme peut se perdre, noyé dans une mer de signes et de panneaux de signalisation.
"On vit dans la jungle des villes. Et les signaux poussent comme des arbres. A la place des arbres. Et on étouffe sous les flèches qui nous étranglent comme des lianes. La flèche était la première invention de l'homme pour se défendre. Maintenant il faut se défendre contre les flèches. C'est la maladie des villes."
Un sentiment validé par un décompte factuel. Il avait, dit-on, dénombré plus de 1 000 signaux entre Bruxelles et Paris.
Folon est un homme concerné, consterné, révolté par l'oppression et le manque de liberté. Pour Amnesty International, il illustre la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme, éditée dans les six langues officielles de l'ONU. La même année, en 1988, il crée le sigle de la Révolution Française et dessine d'un seul trait, à jamais indissociables, trois oiseaux, représentant la liberté, l'égalité et la fraternité.
Claude Roy dira de lui : "Folon essaie de créer un espace pour y faire respirer son espèce : l'espace de l'imagination, de l'insoumission, de la liberté."
Laisser son imaginaire donner une représentation visuelle à une pensée, un roman, un écrit, Folon l'a fait à de nombreuses reprises. Il a illustré La Métamorphose de Kafka, les Chroniques martiennes de Ray Bradbury, les Fables de La Fontaine, l'œuvre complète de Jacques Prévert et des œuvres de Boris Vian et de Guy de Maupassant.
Folon a le sentiment des formes
Son sens des couleurs me ranime
Ses minuits me terrorisent
Ses midis me réchauffent
Que Dieu garde ses arcs-en-ciel
Ray Bradbury
(extrait de Folon à Vascoeuil)
SOMMAIRE
>>> visiter la galerie d'oeuvres de Jean-Michel Folon
>>> donner vie à nos rêves d'enfant
>>> l'imagination est plus forte que nous
> un jour, c'est sûr, je serai un oiseau
>>> toutes mes images veulent dire partir
>>> cartes postales de Belgique, le pays de Folon
>>> informations pratiques
< retour introduction
>>> visiter la galerie d'oeuvres de Jean-Michel Folon
>>> donner vie à nos rêves d'enfant
>>> l'imagination est plus forte que nous
> un jour, c'est sûr, je serai un oiseau
>>> toutes mes images veulent dire partir
>>> cartes postales de Belgique, le pays de Folon
>>> informations pratiques
< retour introduction