Prélude à la création de la mode
Sociologues, politologues, marketeurs sont mis à contribution dans un premier temps pour détecter de 3 à 5 ans à l’avance l’évolution de société.
C’est ensuite à l’intuition des équipes de créatifs, stylistes et designers, que revient la mission d’identifier 18 à 24 mois avant même que nous n’en ayons conscience, quelles envies prendront naissance sur le terreau que constituera la décomposition de nos anciens emballements.
Ceux-là seront balayés par les nouveaux modes de vie auxquels nous devrons nous adapter et qui nous feront apprécier de nouveaux styles de vie, styles de décor et styles de vêtements.
Vient enfin la matérialisation de cet inventaire d’idées nouvelles et d’inspirations sous forme de planches illustrées qui sont assemblées en cahiers. Les signes émergeants sont décodés, détournés, enrichis, mis en scène.
À partir de constats, les créatifs imaginent les formes, les couleurs, les matières, les imprimés qui fourniront matière à leurs clients, les marques de prêt-à-porter, pour créer leurs futures collections.
Edith Keller parle de réoxygéner la créativité de ses clients, de leurs apporter des pistes de renouvellement, de lutter contre la frilosité et la volonté consensuelle qui uniformise les produits. "Les marques qui ne misent pas sur la créativité n’ont pas besoin de nous" conclut-elle.
La futilité de la mode n’est que surface. Dessous, s’organise une industrie, un marché, des commerces. Les bureaux de style travaillent à réactiver les impulsions innovatrices des professionnels du prêt-à-porter pour que les nouveaux "it" de demain ne soient plus l'apanage exclusif des griffes et des marques hors de prix mais gagnent aussi des secteurs de la mode et du design plus accessibles.
•••> suite > Edith Keller et le groupe Carlin
C’est ensuite à l’intuition des équipes de créatifs, stylistes et designers, que revient la mission d’identifier 18 à 24 mois avant même que nous n’en ayons conscience, quelles envies prendront naissance sur le terreau que constituera la décomposition de nos anciens emballements.
Ceux-là seront balayés par les nouveaux modes de vie auxquels nous devrons nous adapter et qui nous feront apprécier de nouveaux styles de vie, styles de décor et styles de vêtements.
Vient enfin la matérialisation de cet inventaire d’idées nouvelles et d’inspirations sous forme de planches illustrées qui sont assemblées en cahiers. Les signes émergeants sont décodés, détournés, enrichis, mis en scène.
À partir de constats, les créatifs imaginent les formes, les couleurs, les matières, les imprimés qui fourniront matière à leurs clients, les marques de prêt-à-porter, pour créer leurs futures collections.
Edith Keller parle de réoxygéner la créativité de ses clients, de leurs apporter des pistes de renouvellement, de lutter contre la frilosité et la volonté consensuelle qui uniformise les produits. "Les marques qui ne misent pas sur la créativité n’ont pas besoin de nous" conclut-elle.
La futilité de la mode n’est que surface. Dessous, s’organise une industrie, un marché, des commerces. Les bureaux de style travaillent à réactiver les impulsions innovatrices des professionnels du prêt-à-porter pour que les nouveaux "it" de demain ne soient plus l'apanage exclusif des griffes et des marques hors de prix mais gagnent aussi des secteurs de la mode et du design plus accessibles.
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