Brèves histoires
Saint Pierre de Chartreuse
Le village de Chartrousse, aujourd'hui Saint Pierre de Chartreuse existait déjà au Moyen Âge, époque où les moines chartreux s'y installèrent. Par leurs activités et l'exploitation des ressources forestières environnantes, ils firent de cet endroit un espace économique longtemps prospère.
Nombreuses sont les personnalités de l'époque, Chateaubriand, Balzac, Lamartine, qui s'arrêtèrent dans ce lieu de méditation et de recueillement.
En 1938, le village est promu « station climatique » pour la qualité de l'air et ses bienfaits pour la santé. Il est fréquenté par la haute société de l'époque.
C'est à Saint Pierre que s'ouvrit an 1950 la toute première station de ski alpin de France.
Depuis la création en 1995 du Parc naturel régional La Chartreuse qui couvre 70 000ha entre Chambéry au nord, Voiron à l'ouest et Grenoble au sud, Saint Pierre, une des communes parmi les plus étendues du département de l'Isère, y occupe une place centrale.
Dans cet écrin verdoyant et protégé, Saint Pierre prépare sereinement de nouveaux projets de développement pour l'avenir.
Le village de Chartrousse, aujourd'hui Saint Pierre de Chartreuse existait déjà au Moyen Âge, époque où les moines chartreux s'y installèrent. Par leurs activités et l'exploitation des ressources forestières environnantes, ils firent de cet endroit un espace économique longtemps prospère.
Nombreuses sont les personnalités de l'époque, Chateaubriand, Balzac, Lamartine, qui s'arrêtèrent dans ce lieu de méditation et de recueillement.
En 1938, le village est promu « station climatique » pour la qualité de l'air et ses bienfaits pour la santé. Il est fréquenté par la haute société de l'époque.
C'est à Saint Pierre que s'ouvrit an 1950 la toute première station de ski alpin de France.
Depuis la création en 1995 du Parc naturel régional La Chartreuse qui couvre 70 000ha entre Chambéry au nord, Voiron à l'ouest et Grenoble au sud, Saint Pierre, une des communes parmi les plus étendues du département de l'Isère, y occupe une place centrale.
Dans cet écrin verdoyant et protégé, Saint Pierre prépare sereinement de nouveaux projets de développement pour l'avenir.
Les origines de l'ordre
Les Chartreux
Ils s'installèrent là en 1084. Saint Hugues, évêque de Grenoble, Saint Bruno et six compagnons en quête d'un lieu de retraite, s'enfoncèrent dans la forêt et y construisirent quelques cabanes en bois. Sur l'emplacement de ce simple ermitage s'élève aujourd'hui le monastère de la Grande Chartreuse, un havre de méditation, la maison mère de l'Ordre des Chartreux.
Pour subvenir à leur besoins, les moines apprennent à tirer parti des ressources naturelles qui les entourent. Ils se font éleveurs, agriculteurs, maîtres de forges.
À l'aube du XVIIe siècle, un manuscrit répertoriant des dizaines de végétaux est offert aux Chartreux par François Hannibal d'Estrées, un maréchal d'Henri IV. Frère Jérôme Maubec, apothicaire, l'étudie et rédige la formule d'un Élixir Végétal à base d'extraits de 130 plantes dont les vertus digestives feront le succès.
La Chartreuse, célèbre liqueur jaune ou verte, selon le vieillissement, est toujours distillée par les Chartreux. Seuls deux moines connaissent la composition exacte de cette "émeraude des Alpes" comme l'a surnommée Stendhal.
Il y a aujourd'hui 24 monastères de Chartreux dans le monde. Dans cet ordre silencieux, la parole n'est autorisée qu'un jour par semaine. Ce jour-là, il peut arriver que l'on croise dans les alentours du monastère des moines cheminant deux par deux.
Le musée de la Grande Chartreuse, la Correrie, situé à 2 km du monastère dans des bâtiments du XIIe au XVIIIe siècle, reconstitue au moyen d'une riche scénographie (maquettes, montages audiovisuels…), l'aventure spirituelle des moines chartreux. La distillerie et les caves de La Chartreuse sont ouvertes au public. Le monastère lui-même ne se visite pas.
Informations dans le carnet.
Ils s'installèrent là en 1084. Saint Hugues, évêque de Grenoble, Saint Bruno et six compagnons en quête d'un lieu de retraite, s'enfoncèrent dans la forêt et y construisirent quelques cabanes en bois. Sur l'emplacement de ce simple ermitage s'élève aujourd'hui le monastère de la Grande Chartreuse, un havre de méditation, la maison mère de l'Ordre des Chartreux.
Pour subvenir à leur besoins, les moines apprennent à tirer parti des ressources naturelles qui les entourent. Ils se font éleveurs, agriculteurs, maîtres de forges.
À l'aube du XVIIe siècle, un manuscrit répertoriant des dizaines de végétaux est offert aux Chartreux par François Hannibal d'Estrées, un maréchal d'Henri IV. Frère Jérôme Maubec, apothicaire, l'étudie et rédige la formule d'un Élixir Végétal à base d'extraits de 130 plantes dont les vertus digestives feront le succès.
La Chartreuse, célèbre liqueur jaune ou verte, selon le vieillissement, est toujours distillée par les Chartreux. Seuls deux moines connaissent la composition exacte de cette "émeraude des Alpes" comme l'a surnommée Stendhal.
Il y a aujourd'hui 24 monastères de Chartreux dans le monde. Dans cet ordre silencieux, la parole n'est autorisée qu'un jour par semaine. Ce jour-là, il peut arriver que l'on croise dans les alentours du monastère des moines cheminant deux par deux.
Le musée de la Grande Chartreuse, la Correrie, situé à 2 km du monastère dans des bâtiments du XIIe au XVIIIe siècle, reconstitue au moyen d'une riche scénographie (maquettes, montages audiovisuels…), l'aventure spirituelle des moines chartreux. La distillerie et les caves de La Chartreuse sont ouvertes au public. Le monastère lui-même ne se visite pas.
Informations dans le carnet.
Musée départemental d’art sacré comtemporain
Église de Saint-Hugues de Chartreuse
En 1051, le jeune peintre Arcabas, professeur à l'Ecole des arts décoratifs de Grenoble découvre cette petite église posée dans la plaine entourée de forêts et de montagnes. Construite en 1860, elle est en cours de réfection.
Il y voit un espace idéal pour exercer son art et propose de contribuer bénévolement à la rénovation et à la décoration de l'église. C'est le début de près de trois décennies d'interventions artistiques exclusives de l'artiste dans l'enceinte de l'église, promue depuis au rang de musée.
Passée l'impressionnante double-porte de chêne incrustée d'anges en clous de laiton, l'église est entièrement décorée des peintures, sculptures, vitraux, ferronneries, inspirés de l'Ancien et du Nouveau Testament, conçus et réalisés par Arcabas. L'artiste est aujourd'hui mondialement connu. L'ensemble d'Art Sacré Contemporain de l'église Saint-Hugues-de-Chartreuse est son œuvre la plus monumentale.
Renseignements : + 33 (0)4 76 88 65 01
www .arcabas.com
En 1051, le jeune peintre Arcabas, professeur à l'Ecole des arts décoratifs de Grenoble découvre cette petite église posée dans la plaine entourée de forêts et de montagnes. Construite en 1860, elle est en cours de réfection.
Il y voit un espace idéal pour exercer son art et propose de contribuer bénévolement à la rénovation et à la décoration de l'église. C'est le début de près de trois décennies d'interventions artistiques exclusives de l'artiste dans l'enceinte de l'église, promue depuis au rang de musée.
Passée l'impressionnante double-porte de chêne incrustée d'anges en clous de laiton, l'église est entièrement décorée des peintures, sculptures, vitraux, ferronneries, inspirés de l'Ancien et du Nouveau Testament, conçus et réalisés par Arcabas. L'artiste est aujourd'hui mondialement connu. L'ensemble d'Art Sacré Contemporain de l'église Saint-Hugues-de-Chartreuse est son œuvre la plus monumentale.
Renseignements : + 33 (0)4 76 88 65 01
www .arcabas.com
SOMMAIRE
•••> Les joies de la nature
•••> La saison froide
•••> Brèves histoires
•••> Panoramas
•••> Carnet d'adresses
<• retour introduction
•••> Les joies de la nature
•••> La saison froide
•••> Brèves histoires
•••> Panoramas
•••> Carnet d'adresses
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