"Le tout est de repérer à quel stade chacun de nous se trouve"
Les interventions des participants :
Marina • Avant, je n’avais que le modèle italien en tête. Tout ce qui arrivait en amour suivait le même principe : on se voit, on craque, c’est la passion. Une grande histoire, pour moi, c’était ça.
Maintenant que je vis en France, c’est différent. La plupart du temps, les histoires ne se passent pas comme ça. Ça m’a d’abord énervée. Maintenant je suis plus zen.
Avant je pensais qu’une personne était "comme ça" et qu’elle ne changerait jamais. Aujourd’hui, avec cette théorie du projet de vie, je peux me dire que s’il y a problème c’est que l’autre est peut-être à un stade différent du mien. Le tout est de repérer à quel stade chacun de nous se trouve.
Marina • Avant, je n’avais que le modèle italien en tête. Tout ce qui arrivait en amour suivait le même principe : on se voit, on craque, c’est la passion. Une grande histoire, pour moi, c’était ça.
Maintenant que je vis en France, c’est différent. La plupart du temps, les histoires ne se passent pas comme ça. Ça m’a d’abord énervée. Maintenant je suis plus zen.
Avant je pensais qu’une personne était "comme ça" et qu’elle ne changerait jamais. Aujourd’hui, avec cette théorie du projet de vie, je peux me dire que s’il y a problème c’est que l’autre est peut-être à un stade différent du mien. Le tout est de repérer à quel stade chacun de nous se trouve.
Pierre • Moi, j’avais adopté le schéma latin, celui "de la fusée" : on se rencontre, ça démarre… et ça continue. Et je ne comprenais pas pourquoi la perception n’était pas la même pour l’autre. J’avais des difficultés à faire communiquer nos deux univers : problème d’écoute, de compréhension, du stade peut-être aussi où elle en était.
Pour moi, il y a tension entre vivre au présent, garder le nez dans le guidon, et puis construire. Le tout, c’est d’arriver à faire coexister les deux : construire, au quotidien.
Sophia • Je suis méditerranéenne et je ressens les mêmes choses. Mais quand on n’a plus 20 ans, on ne s’emporte plus de la même façon. On est plus pondéré, plus mâture. On a perdu certaines illusions qu’on avait avant.
Mais c’est une vision un peu négative de penser que le couple est voué à l’échec et je garde encore quelques illusions.
Jean-Claude • Mon adolescence a été extrêmement déstructurée. Puis j’ai vécu en couple pendant 20 ans et on a eu les enfants. Mon schéma était le schéma parental. Ma femme avait 10 ans de plus que moi. Elle avait besoin de se sentir protégée.
Quand les enfants ont quitté la maison, dans cette histoire de cycle, on avait besoin d’ajustements. Je ne voulais pas de rupture. Une psychanalyse m’a pourtant conduit à la quitter.
Aujourd’hui, je réfléchi à la juste distance qui permet de garder chacun son autonomie tout en restant ensemble.
Carole • À la lueur de ma propre expérience, je pense qu’on hérite souvent de schémas parentaux.
De temps en temps, deux personnes se rencontrent. Chacune a son histoire, et elles se lancent dans un projet. Si ça ne marche pas, c’est que chacun reste dans son propre schéma.
Si on n’est pas passé par ce quart à droite sur le schéma, il n’y a pas de possibilité de durée car on ne se connaît pas soi-même.
Finalement la solution n’est pas dans le changement de partenaire mais dans une progression le cycle. Mais je pense qu’il faut pouvoir se connaître et s’aimer avant de pouvoir comprendre et aimer l’autre.
•••> suite des témoignages
•••> VOIR le schéma des stades du "projet de vie"
Pour moi, il y a tension entre vivre au présent, garder le nez dans le guidon, et puis construire. Le tout, c’est d’arriver à faire coexister les deux : construire, au quotidien.
Sophia • Je suis méditerranéenne et je ressens les mêmes choses. Mais quand on n’a plus 20 ans, on ne s’emporte plus de la même façon. On est plus pondéré, plus mâture. On a perdu certaines illusions qu’on avait avant.
Mais c’est une vision un peu négative de penser que le couple est voué à l’échec et je garde encore quelques illusions.
Jean-Claude • Mon adolescence a été extrêmement déstructurée. Puis j’ai vécu en couple pendant 20 ans et on a eu les enfants. Mon schéma était le schéma parental. Ma femme avait 10 ans de plus que moi. Elle avait besoin de se sentir protégée.
Quand les enfants ont quitté la maison, dans cette histoire de cycle, on avait besoin d’ajustements. Je ne voulais pas de rupture. Une psychanalyse m’a pourtant conduit à la quitter.
Aujourd’hui, je réfléchi à la juste distance qui permet de garder chacun son autonomie tout en restant ensemble.
Carole • À la lueur de ma propre expérience, je pense qu’on hérite souvent de schémas parentaux.
De temps en temps, deux personnes se rencontrent. Chacune a son histoire, et elles se lancent dans un projet. Si ça ne marche pas, c’est que chacun reste dans son propre schéma.
Si on n’est pas passé par ce quart à droite sur le schéma, il n’y a pas de possibilité de durée car on ne se connaît pas soi-même.
Finalement la solution n’est pas dans le changement de partenaire mais dans une progression le cycle. Mais je pense qu’il faut pouvoir se connaître et s’aimer avant de pouvoir comprendre et aimer l’autre.
•••> suite des témoignages
•••> VOIR le schéma des stades du "projet de vie"