12/_Dans votre filmographie, « Paroles et Musique » ou « Les Marmottes » sont des comédies sociétales et de gros succès. « Celle que j’aime » a-t-il été conçu dans le même esprit ?

Elie Chouraqui : Oui, c’est la même famille que « Les Marmottes » ou « Qu’est-ce qui fait courir David » .
J’ai démarré ma carrière cinématographique avec ce type de film. Puis la maturité est venue. J’ai eu le désir de faire des films politique, plus compliqués, de dénoncer des situations qui m’irritaient, m’angoissaient. J’avais cette arme qui était ma caméra pour dénoncer ces situations.
J’ai parlé de la guerre en Yougoslavie, qui était une guerre terrible à quelques centaines de kilomètres de chez nous. J’ai parlé du conflit israélo-palestinien, qui me touche et me déchire quand on en parle. Ce sont deux mondes qui sont faits pour vivre ensemble et qui n’y parviennent pas, c’est horrible.
J’avais ce besoin et ce désir là. Maintenant que je l’ai fait, j’ai envie de revenir à des sujets plus simples à aborder et peut-être encore plus compliqués, parce que c’est de l’âme humaine qu’il s’agit et que chacun d’entre nous représente l’univers. C’est en même temps plus simple et plus ludique que de grands sujets comme des conflits ou des guerres.
Isabelle (Barbara Schulz) galère pour faire accepter son amant (Marc Lavoine) à son fils (Anton Balekdjian)
J’ai démarré ma carrière cinématographique avec ce type de film. Puis la maturité est venue. J’ai eu le désir de faire des films politique, plus compliqués, de dénoncer des situations qui m’irritaient, m’angoissaient. J’avais cette arme qui était ma caméra pour dénoncer ces situations.
J’ai parlé de la guerre en Yougoslavie, qui était une guerre terrible à quelques centaines de kilomètres de chez nous. J’ai parlé du conflit israélo-palestinien, qui me touche et me déchire quand on en parle. Ce sont deux mondes qui sont faits pour vivre ensemble et qui n’y parviennent pas, c’est horrible.
J’avais ce besoin et ce désir là. Maintenant que je l’ai fait, j’ai envie de revenir à des sujets plus simples à aborder et peut-être encore plus compliqués, parce que c’est de l’âme humaine qu’il s’agit et que chacun d’entre nous représente l’univers. C’est en même temps plus simple et plus ludique que de grands sujets comme des conflits ou des guerres.
Isabelle (Barbara Schulz) galère pour faire accepter son amant (Marc Lavoine) à son fils (Anton Balekdjian)